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Projet de loi de finances 2025 : conséquences des coupes budgétaires sur la ville de Nancy et la métropole du Grand Nancy
Ce projet, en cours de discussion au Parlement, prévoit une coupe de plus de 10 milliards d’euros imposée aux collectivités territoriales. Cette intention viendrait frapper de plein fouet les villes et métropoles, mettant en danger les services publics locaux ainsi que les investissements cruciaux pour l’avenir des territoires.
À Nancy, la Ville pourrait être ponctionnée soudainement de 5,1 millions d’euros, tandis que la Métropole du Grand Nancy subirait un prélèvement de 10,7 millions d’euros, dès 2025 avec une reconduction chaque année.
« Ces coupes budgétaires sont injustes, car elles visent des collectivités qui, chaque année, votent des budgets à l’équilibre, contrairement à l’État. Elles sont décidées brutalement, sans discussion sérieuse avec les associations des élus locaux, et sur des présupposés totalement faux de mauvaise gestion locale. Pour faire face à l’inflation des précédentes années, nos collectivités ont fait des efforts de gestion et d’économies déjà particulièrement importants. La chambre régionale des comptes l’a elle-même rappelé lors de ses récents examens. La dette des collectivités locales est stable depuis plus de trente ans. L’Etat nous fait porter la responsabilité de ses propres errements. » précise Mathieu Klein.
Cette ponction budgétaire est dangereuse pour l’économie locale. Les collectivités territoriales sont les premiers investisseurs publics et leurs investissements représentent 70 % des investissements publics. En limitant leurs marges d’action, ce sont les emplois locaux, l’économie de proximité et les projets structurants, qui sont directement menacés.
Les élus de la Métropole du Grand Nancy et de la Ville de Nancy appellent à un dialogue constructif et au retrait des coupes budgétaires brutales. Ils savent pouvoir compter sur la mobilisation des parlementaires de Meurthe-et-Moselle afin de préserver la capacité à agir des collectivités. Il est essentiel que l’État prenne ses responsabilités sans sacrifier les collectivités, qui jouent un rôle fondamental dans le bien-être des citoyens et dans la réponse aux défis démocratiques, climatiques et sociaux.