Nouvelle version de la charte de la vie nocturne

Forte d’un travail partenarial entre la Municipalité, la Préfecture, les forces de sécurité – polices nationale et municipale – et les représentants des établissements de nuit, cette charte vise à répondre à des enjeux majeurs, en prenant en compte la pluralité des publics et la singularité des lieux. Diverses modalités ont donc été étudiées : les activités économiques liées aux cafés, restaurants, bars et boîtes de nuit ; le respect de la quiétude et du sommeil des riverains ; la dimension festive et de divertissement propre à ce temps ; la prévention et de la lutte contre l’alcoolisation et les différentes addictions.

Dans une vision plus coopérative et plus inclusive, ce travail collectif fait l’objet de la modification du préambule de la charte. Les actions des parties prenantes de l’écosystème lié à la nuit doivent être basées sur une confiance et une connaissance réciproques, objet notamment d’un Comité de Pilotage dédié et appelé à se réunir régulièrement.

Aussi, l’article 4 de la charte consacre un point spécifique à la lutte contre les Violences Sexistes et Sexuelles (VSS). Qu’il s’agisse de l’organisation d’ateliers de prévention, d’actions au sein des établissements, ou de coopération, la charte de la vie nocturne entend lutter contre les violences sexistes et sexuelles.

La lutte contre les discriminations constitue un troisième apport. L’article 8 a été amendé pour que, en plus des engagements de principe déjà pris par les gérants des établissements de nuit, des actions soient entreprises, comme par exemple des campagnes d’affichages, des opérations de testing (ou test de discrimination, pratique permettant de constater des discriminations de tous types).