Trouvez sur Nancy.fr
Votre recherche...
Actualité culturelle
Apprentissage artistique : l'école du Placieux "chie dans la colle"
Le spectacle Elle chie dans la colle, dont les textes, la scénographie, les costumes et les accessoires sont signés Rémi Malingrëy, était d'abord prévu pour être joué dans des salles traditionnelles, comme au Théâtre de Mon Désert fin 2021 ou au CCAM de Vandœuvre-lès-Nancy en début d'année, avant que la compagnie ne souhaite en créer une adaptation "jeune public". En lien avec la Ville de Nancy, Les Productions de l'Enclume ont ainsi élu domicile à l'école élémentaire du Placieux (15 rue John Fitzgerald Kennedy) et y ont trouvé le parfait écrin pour élaborer et répéter leur nouvelle création.
Cette résidence, programmée du 27 septembre au 7 octobre, permet aux élèves de côtoyer et d'interroger des artistes, mais aussi de les faire réagir face aux dernières trouvailles créatives de la compagnie. Le jeune public est un baromètre qui ne trompe pas ! Au programme également : des temps en ateliers, douze heures au total, pour immerger les plus jeunes dans un univers jusque-là inconnu, développer leur imagination et leur faire comprendre les rouages nécessaires à la création d'un spectacle.
L'Éducation artistique et culturelle de la Ville de Nancy, en lien avec l'académie de Nancy-Metz et la Direction Régionale des Affaires culturelles Grand Est, s'appuie sur un objectif principal : 100 % des enfants scolarisés à Nancy doivent bénéficier, au cours de leur année scolaire, d'une action d’éducation artistique et culturelle.
L'histoire du spectacle
« Elle déambule. Elle est dans sa bulle. Elle a 60/14 ans. Oui, c’est ça, les deux. Elle n’est pas gentille et elle a un avis sur tout. Évidemment elle le donne car elle choume l’air du temps. Elle est un peu barrée avec ses jouets en forme de chiens qui hochent du bonnet, aussi cons que savants. Elle gamberge avec une machette à la place du cerveau et discute avec des dessins en cartons ou des projections qui gigotent. Mais qu’est-ce qu’on peut lui dire ? Puisqu’elle nous fait marrer. Ça chante, ça danse, on y voit des projections de dessins animés. Les éclairages, les sons ou les manipulations y sont intégrés. On les voit se faire sous nos yeux par un personnage présent sur scène qui accompagne la comédienne. Il ouvre des pop-up, joue avec des objets robotisés, on le voit découper, bricoler… C’est proche du public. Ce n’est pas du stand-up, ni une galerie de portraits, mais un travail plastique sur l’objet et l’image dessinée dans lequel on raconte des tranches de vie, des souvenirs de l’enfance. »
Bertrand Masson
Adjoint délégué à la culture, au patrimoine, aux métiers d’art et aux grands événements.
Président du groupe Nancy en Grand